vendredi 22 octobre 2010

Le chaînon manquant de l'électromagnétisme...

J'ai remarqué que l'idée de l'énergie libre (terme que je vais devoir définir à ma propre sauce éventuellement) est souvent rejetée par les sceptiques sous prétexte qu'elle n'est pas prévue dans les théories physiques éprouvées. Quelle n'est pas la meilleure théorie éprouvée et vérifiée depuis plus de 100 ans que l'électro-magnétisme? Permettez moi donc de m'y attarder un peu...

Une discussion élaborée sur l'électromagnétisme a le potentiel de devenir rapidement un capharnaüm d'équations (que je ne prétends pas comprendre à 100%, soit dit en passant). Je vais tâcher de m'abstenir de présenter toutes ces équations afin d'alléger mon texte et d'en préserver le fil conducteur et je vais me pencher d'avantage sur le contexte historique. Toutefois, je vais fournir toutes les références aux documents par la magie des liens html. Ok? Allons-y...

L'électromagnétisme "classique" tel que l'on nous le présente généralement est une version simplifiée, ou devrais-je dire, tronquée de la théorie originale de James Clerk Maxwell (1831-1879). En effet, la formulation originale de Maxwell utilisait des quaternions. Les quaternions représentent une topologie à 4 dimensions (3 dimensions imaginaires + 1 dimension réelle), au lieu de 3 dimensions dans l'analyse vectorielle. À l'époque de Maxwell, l'analyse vectorielle n'existait pas encore. C'est Hamilton qui a formulé les quaternions dans le but de décrire des équations d'électro-magnétisme avec Maxwell. Suite à la mort de Maxwell en 1879, plusieurs autres personnes ont travaillés sur ces équations: Heaviside, Gibbs, Hertz, Poynting et finalement, Lorentz. Heaviside et Gibbs ont conjointement développé l'analyse vectorielle (dans le but d'éliminer les quaternions des équations de Maxwell!) et c'est Heaviside qui a reformulé les équations de Maxwell (20 équations, 20 inconnues) en notation vectorielle (4 équations, 4 inconnues) en utilisant des opérateurs de l'analyse vectorielles (divergence, rotationnel). C'est cette simplification qui a éliminée la topologie supérieure que représentaient les quaternions. Finalement, Poynting et surtout Lorentz ont donné le dernier coup de scalpel en éliminant la contribution des champs non-divergent et la densité de courant du vide par une astuce d'intégration de surface ainsi que sa fameuse condition de symétrisation, pour aboutir au modèle électro-magnétique que nous connaissons aujourd'hui. Ainsi, dans le vide (i.e. sans charge, ni courants), la solution des équations différentielles Maxwell-Lorentz décrit le comportement de l'onde électro-magnétique transverse, celle qui a été observée expérimentalement par Hertz en 1887.

L'électro-magnétisme moderne (i.e. Maxwell-Lorentz) est présentée comme un fait vérifié et surtout, (c'est là que ça blesse) complet. L'onde électro-magnétique transverse est considérée comme la seule et unique forme de propagation électrique possible. Toutefois, une révision de l'histoire depuis Maxwell, en suivant les méandres de l'évolution de cette théorie lorsqu'elle passe de mains en mains et de simplification en simplification, nous révèle une face cachée, ou plutôt, un chaînon manquant de cette théorie.

Pour présenter ce chaînon manquant, voici un extrait résumé de la page 25 de Secrets of cold war technology:

"Dans les discussions théoriques décrivant ses équations, Maxwell avait prévu deux possibilités pour la propagation des phénomènes électriques. La première consistait en des ondes électriques longitudinales (i.e. dans le sens de la propagation), un phénomène qui requiert des alternances de concentrations des lignes de champs de force électrique. La seule variable permise dans la génération d'ondes longitudinales était la concentration des lignes de champ électrique (ou électrostatique, même si ce n'est plus vraiment statique). Cette forme d'ondes a été rejetée par Maxwell, celui-ci considérait que cette condition était impossible à obtenir. La deuxième possibilité consistait en des ondes électro-magnétiques transverses (i.e. à 90 degrés de la direction de propagation). Maxwell a encouragé les expérimentateurs à rechercher cette forme d'onde, suggérant même des moyens possibles d'y arriver."

Maxwell est mort à l'age de 48 ans en 1879, neuf ans avant que Heinrich Hertz vérifie ses prédictions en détectant les ondes électro-magnétiques transverses. Presque aussitôt après, Oliver J. Lodge (Sir Oliver), un ardent supporter de Heaviside, a détecté des ondes électro-magnétiques dans un fil de métal. C'est seulement à ce moment que la théorie de Maxwell a largement été acceptée comme standard établie.

Le chaînon manquant: l'onde longitudinale

Il semble que l'onde longitudinale ait été complètement oublié de tous. Et aujourd'hui, il n'en reste plus aucune trace dans la théorie de l'électro-magnétisme. Pourtant, elle est observable. Elle a été observée et utilisée par maint expérimentateur au fils de l'histoire, le plus célèbre d'entre eux est Nicolas Tesla. L'histoire de cette découverte est brillament raconté par Gerry Vassilatos dans Secrets of cold war technology. Par la suite, d'autres expérimentateurs ont réussi à reproduire le phénomène.
En particulier, Eric Dollard est une des personnes reconnues comme ayant reproduit les appareils et la phénoménologie de Tesla. Les travaux de Dollard, sous forme de livres, notes de laboratoires et vidéos de démonstration, sont disponnibles sur le site de Borderland dans la section Dollard And Tesla. Les vidéos de démonstation sont particulièrement intéressant. On peut également trouver une conférence donnée par Dollard sur le sujet sur youtube:




On trouve également une collection d'articles d'Éric Dollard sur ses recherches en énergie libre, qui complète la liste des références.

Électrodynamique quaternionique

Pour moi, et pour bien d'autres chercheurs en énergie libre, il est évident que l'électromagnétisme Maxwell-Lorentz est trop limité pour expliquer la phénoménologie observée dans les expériences qui mettent en action une forme d'énergie libre. Existe-t-il des traités mathématiques qui pourrait constituer une alternative viable? Je ne sais pas s'il en existe beaucoup, mais j'ai trouvé celui-ci: Quaternionic Electrodynamics. Ce traité présente une formulation utilisant la notation quaternionique complète et inclus dans son traitement les forces longitudinales, les monopoles magnétiques et les "effets scalaires". Ce qui est intéressant ici, c'est que cette formulation, utilisant une pleine notation quaternionique (i.e. vecteur + scalaire), introduit de nouvelle prédiction qu'il faudrait vérifié expérimentalement. La propagation longitudinal est prédite par ce modèle, mais il reste à déterminer, par exemple, les facteurs de permitivité et perméabilité des matériaux pour la partie scalaire de ces équations. Il s'agit donc d'un nouveau champ de recherche, complètement vierge!

Conclusion

Dans cet article, j'ai présenté en premier lieu, les lacunes de la théorie de l'électromagnétisme de Maxwell-Lorentz afin d'ouvrir la porte à la phénoménologie que l'on observe dans les expériences d'énergie libre.

Dans un deuxième temps, j'ai présenté un traité théorique qui montre, selon moi, un bon potentiel d'expérimentation. J'ai également présenté les travaux d'Eric Dollard, dans lesquels il y a un traitement théorique de la propagation longitudinale de l'énergie électrique. Les travaux de Dollard sont propablement plus prometteurs puisque celui-ci a également produit des résultats expérimentaux concluants.

La voie est maintenant ouverte pour l'exploration de ces phénomènes électriques qui ne sont pas couverts par la théorie actuelle. En particulier, les phénomènes qui concernent l'induction dielectrique (i.e. abscence de magnétisme, ampèrage null ou très faible, courrant de voltage pure comme dans les condensateurs, etc) que l'on retrouve particulièrement dans les expériences d'énergie libre. En fait, pour moi, la composante dielectrique est la véritable énergie libre dans laquelle puisent tous les processus "sur-unité" (overunity). Ceci inclu les organismes vivants tel que nous-même!

À bientôt!
J-S